"Chaque journée nouvelle, mais c'est magnifique", me témoigna un ami vivant avec une sclérose en plaques. Cette Terre, et la vie qui s'y déroule, nous procure une infinie source d'émerveillement. Les minéraux, les plantes, leurs maîtres les arbres, les animaux, les insectes, le vivant en général. Chacun d'entre nous autres, les humains, bénéficions d'infinies raisons de jouer pleinement cette vie-là. Chaque jour, nous pouvons lancer les dés et poursuivre notre partie. La vie est un jeu, jouons-là. Nous avons cette chance d'incarnation de pouvoir jouir de passions et d'expériences qui nourrissent notre âme. Elles sont matérielles et spirituelles. Chacun a sa propre place : l'artiste, le politique, le médecin, et le chasseur, si tel est son choix propre naturellement. L'actualité qui nous est présentée avec force quotidiennement nous éloigne de cet émerveillement. S'impliquer énergétiquement dans des faits qui dépassent notre périmètre de rayonnement est vain. La radio et les informations télévisées dévorent notre énergie. Laissons d'autres êtres ronger ces os. Couper ces canaux nous permet de conserver ce stock d'énergie et de le diffuser vers le vivant. Conversons avec nos plantes au lieu de nous plaindre devant la TV. La maladie n'empêche pas mon ami de célébrer chaque matin avec joie. Merci à toi mon ami pour ta lanterne.
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Vivre par ici, sur Terre, c'est découvrir son être (qui es-tu ?), puis le réaliser (juste être). La vie humaine peut parfois sembler injuste, terrifiante, délirante. Toutes ces épreuves ont la facheuse tendance de nous éloigner de notre âme.
- Et toi, à quel moment te sens-tu vivant(e) ? Vibrer, c'est soigner son âme, et se rapprocher de son être. La médiumnité s'invite en costume de soirée. L'évidence longtemps niée, refoulée, travestie. Elle revient sous les projecteurs. Une connexion à l'invisible trop honnête, trop évidente, trop puissante, trop belle. - Et toi, qui es-tu ? - Je suis medium. Il ne reste plus qu'à réaliser cette mediumnité : vous accompagner à découvrir qui vous êtes, vraiment. Se donner le temps de cheminer, au sens propre. De célébrer chaque journée en foulant les chemins, les sentiers. De découvrir les villages et tenter de rencontrer leurs âmes. D'admirer la beauté des oliviers, des lauriers en fleurs. Les odeurs du thym et du romarin accompagnent les lumières éblouissantes varoises. Les pierres et leur conscience nous transportent dans un univers de lenteur, de sagesse et de labeur. Ralentir pour mieux respirer. La marche à pieds, cet immuable pansement face à la tension des flux. Dans ces villages inégaux face à l'afflux des touristes, qui se soucie, ressent ou regarde le vent bruisser dans les feuilles de platanes ? Ces arbres centenaires majestueux nous accueillent avec bienveillance sans demander l'addition. Si puissants, ils abritent les places ou les badauds se consolent sur les terrasses. Faire 20km en voiture climatisée vaut bien une glace ou une bière. Les platanes demeurent, solidement ancrés. Nous, nous ne faisons que passer sous leurs branches royales. Leur royaume nous accueillera dans notre prochaine vie. La chaleur accable le corps. La sécheresse guette le moindre écart d'imprudence pour tout souffler. Un brin d'inattention risque de mener au ravage, au carnage. Le feu et le vent se sont concertés cet été pour mener une danse funeste. Cela ne ralentit pas les constructions de maisons "chic", et de remplir leur piscine inutile. Les maîtres en chemises sortent en Mercedes chercher le pain, vitres fermées, pour vite rentrer dans ce qu'ils considèrent leur propriété bien gardée. Les platanes doivent bien se marrer. La splendeur de la végétation diversifiée appelle la contemplation. Les vignes quadrillent l'espace. La géographie répond à ce besoin d'eau, les veines d'irrigation permettent le maintient en vie des parcelles desséchées. Les villages perchés s'élèvent et se répondent dans une grandeur humaine. Les constructions en pierres sèches magnifient le tableau. Merci à la beauté de ces paysages et aux Hommes qui soignent sa conscience. Un jour, lors d'une pause café en salle de marchés, un collègue blagua avec sérieux : "les traders roulent en Porsche, les brokers roulent en Ferrari". Ce qui déclencha de nombreux rires. Pas chez moi. Je me souviens avoir souri par un gentil réflexe d'intégration sociale. Circonspect, je remercie néanmoins cet ancien collègue d'avoir souligné un fait non intuitif : les chercheurs d'or font la fortune des vendeurs de pelles. Les traders font la fortune des brokers. J'utilise 2 brokers : SaxoBank pour le portefeuille long terme, et Interactive Brokers pour le compte de trading ici évoqué. Ce dernier courtier me surprend dans son professionnalisme, sa technologie, son support client. Les fondamentaux de Interactive Brokers sont sains, en croissance stable, une technologie reconnue. Il s'agissait là d'acheter un support. La tendance mensuelle étant baissière, la sortie de la position devait être rapide et relativement proche. Position sortie totalement car la tendance baissière n'incitait pas au pyramidage. Le plus haut de la semaine fut 63.28, à environ 2% du cours vendeur. Un petit trade efficace, que je juge trop risqué néanmoins au regard risk / reward.
Je reconnais deux styles de batteurs jouant en groupe, et par extension, de musiciens. Il y a ceux qui s'adaptent au jeu commun, et ceux qui impriment leur style, leur touche, leur personnalité. Ces derniers déposent leur âme dans la créativité, à mon sens la plus belle réalisation d'une vie d'humain. Et on les reconnaît à l'émotion qu'ils expriment et partagent. Cette émotion nous parcoure, vibre dans chacune de nos cellules et nous transporte. Voilà un de mes rêves dans cette gaie vie terrestre : devenir un de ces batteurs. Le chemin sera long. Peu importe, c'est justement ce chemin qui m'enrichit. Les petits pas de progression technique d'abord, avant de pouvoir exprimer une sensibilité à travers un rythme mélodique. Seule contrainte majeure : la discipline de la pratique régulière. Après de très longues années d'abstinence, je considère désormais la montagne de travail à accomplir pour s'approcher de ce rêve. Des sommets qui semblent vertigineux et pourtant, qui procure une joie certaine. Sur Youtube, il existe une multitude de batteurs talentueux techniquement, intellectuellement et surtout d'un point de vue créatif. Ils appartiennent à la première catégorie évoquée. Les autres, on les reconnaît immédiatement à l'écoute. Ils n'ont pas besoin de chaîne Youtube. Ils expriment leur énergie sur des fûts, laissent leur trace sur Terre et travaillent à l'éternel. Ils partagent leur âme à travers leurs propres fréquences. Merci à eux pour tant d'inspiration. Un peu de relâchement dans le suivi des trades. Ca se traduit (et se paie) dans les résultats. La faute à des projets connexes. En juin, je retiens surtout un trade foireux, une daube qui cumule plusieurs erreurs, malheureusement que je ne parviens pas à éliminer durablement. Un bon exemple de ce qu'il convient d'éviter. La daube s'appelle EasyJet. Certes des résultats dégueulasses, une activité massacrée, mais une valorisation boursière sabrée au regard d'un probable "retour à la normale". La stratégie était de jouer un rebond simple et modeste sur support. Première erreur : choix du prix d'achat sur premier support. La limite 8.89 était plus cohérente avec ma stratégie.
Seconde erreur : utilisation d'un stop loss partiel proche du meilleur support (conséquence directe de l'erreur précédente). Conclusion : savoir respecter patience, opportunisme et discipline. L'EUR/USD a perdu plus de 2% en 3 jours à la suite de la réunion de la Fed le 16 juin dernier. 2 points sur la marge commerciale d'une entreprise, c'est significatif. De bonnes pratiques existent pour gérer ces fluctuations. Et aussi de bons outils, comme le change à terme, idéal compagnon des entreprises qui souhaitent sécuriser leurs paiements fournisseurs étrangers. A une date donnée, généralement de 3 jours à 1 an, vous fixez un cours pour régler une échéance. L'utilisation d'un tel outil permet de sécuriser la marge commerciale des produits / services vendus. Naturellement, cet outil s'avère favorable lorsque les cours atteignent des niveaux intéressants. Comptablement, facile à mettre en place. En savoir plus? Chaque mois, je tâche de revenir sur un trade. Ce petit exercice impose la relecture des opérations, à froid. Toujours bénéfique. Peu de trades en mai, principalement en raison d'une disponibilité réduite. Aujourd'hui, je reviens sur le titre SOPRA. Rien de tel qu'une boîte IT pour accompagner la reprise économique en cours, n'est-ce pas ? Une tendance intéressante, un canal haussier potentiel identifié, des fondammentaux solides : j'achète donc un support. Mieux, l'ordre est exécuté alors que je contemple l'Andalousie en vélo. Et pourtant, je me rappelle mes professeurs d'école martelant l'impossibilité de "faire 2 choses en même temps". Objectif à 155€. Apprendre à refuser un trade constitue un décision déterminante. J'ai ainsi annulé un ordre d'achat sur SOLUTION 30 après une prolongation de non cotation. Sur le long terme, limiter les pertes potentielles permet de faire une différence significative. La cotation reprit le 24 mai : une boucherie. A consulter sur ce dossier : l'interview intéressante du fonds Muddy Waters réalisée par Zonebourse. Un sujet revient transparaît à nouveau dans ces échanges : le crédit à apporter aux travaux des auditeurs. Se sentir vivant chaque matin lorsque le soleil se lève sur les collines espagnoles. L'air encore frais précède les grosses chaleurs andalouses de mai. Les villages se réveillent, les oliviers m'accompagnent. Je ne fais que passer sur leurs routes, ici et ailleurs. Chaque matin, la même playlist électro pour chauffer les muscles, éveiller les sens et accueillir les émotions. Chaque matin, la même sensation de liberté, d'émerveillement et de gratitude. Chaque matin, le vent se lève. D'abord un ennemi, il devient un camarade, puis un collègue avec qui j'échange. Rompre l'encerclement des contraintes sanitaires arbitraires et les inquiétudes des médecins m'était devenu "essentiel". Il m'a fallut trouver un point de départ (Madrid et sa banlieue urbanisée incompréhensible) et un point d'arrivée (Cordoue). Les kilomètres vers le sud offrent un ticket d'entrée vers le paradis. Il m'a fallut trouver un moyen pour les relier; le vélo s'imposa. Un bon compromis entre la rapidité de la moto et la lenteur de la marche. Les journées commencent comme elles se terminent, avec une carte dans les mains. Le reste se déroule dans l'intimité de l'être face à des kilomètres de surprises, dans l'admiration des espaces, de la géographie des lieux, des rencontres furtives dans les villages désertés. Les parcelles agricoles révèlent leur conscience, les arbres bruissent, les oiseaux survolent les champs à l'affut, les serpents prennent des risques mortels sur les routes, et les cafetiers servent des "cafe con leche" à longueur de journée sur des terrasses familiales. Le vélo permet de remarquer toute cette vie, si belle dans sa trivialité. Il offre l'unité avec la route, ce lien infini que les hommes bâtissent avec entêtement. Dans ces petits cols andalous, creusés dans cette terre ocre éblouissante, le vélo permet de découvrir chacune de ses imperfections, de les épouser et de saluer chaque coquelicot. Le vent me pousse à me retrancher dans des cafés improbables. La chaleur s'abat comme un piège en fin de matinée. La sécheresse guette dans les parcs nationaux. Les voitures sont si peu nombreuses qu'il me semble parfois parcourir un paradis. La crainte d'une crevaison replace l'humilité d'un bonhomme seul sans le moindre espace d'ombre à des kilomètres. Se sentir vivant donc, cheminer selon les envies du moment, sans autorité. Choisir une terrasse pour déguster un café, tel arbre pour pisser ou tel restaurant pour manger 2 glaces à la suite afin de refroidir la tronche. Il n'y ici aucun médecin ou politique pour avancer des inepties. Seul le soleil, légitime, cadre mes journées. La 4G me permet de réserver un lit pour le soir. L'arrivée à Cordoue (Cordoba pour les initiés) s'opère dans les bouchons urbains. c'est le signal du retours des contraintes de la vie quotidienne. Pourtant, cette ville illumine par sa vivacité, sa générosité et son art de vivre. Elle m'accueille immédiatement et je m'y sens chez moi. Des terrasses et des restaurants ouverts. A la gare de trains, la bêtise normative me rattrape : un "sac à vélo" est obligatoire pour voyager vers Madrid. Est-ce si difficile de dessiner des trains avec des racks à vélo ? Il est encore plus facile et économique de louer une voiture. Merci à toute cette beauté parcourue, ces odeurs et ces couleurs que ces lignes ne peuvent partager fidèlement. Un son unique ! J'ai rejoint le groupe Perth en 2020. Venez nous découvrir le 19 juin 2021 à Cusy (Haute-Savoie).
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