La Vie par ici est source intarrissable d'inspiration et de divertissement. Il suffit pour cela de s'engager dans la rue, le bus, le magasin, le café. Tout y est, y compris (et surtout) le divertissement. Que sommes-Nous faire ici-bas, à part se (re)connaître, se réaliser et s'aimer ? Nos Vies par ici sont des pièces de théâtre, des romans justement. Chaque cycle, un nouveau chapitre du roman. Chaque jour, une nouvelle page du chapitre. Chaque pensée, un nouveau mot sur cette page. Chemins de Vie, mon premier roman issu de personnages fictifs. Résumé du roman La vie de Jean, un comptable de province bascule à la suite du décès de son meilleur Âmi. Des portes s'ouvrent, d'autres se referment. L'impermanence opère dans le quotidien de Jean, justement rassuré par la permanence des choses. Sa vision s'élargit, ses jugements s'amenuisent et sa conscience grandit au fil des kilomètres qu'il parcourt sur les routes européennes. Le roman esquisse des trajectoires que Nous pourrions Toutes et Tous prendre, à travers différents les personnages. Avec des traits d'humour et un appétit pour le voyage, ces trajectoires ouvrent à la conscience de Soi et de sa réalisation. Le roman a pour vocation d'illustrer les changements qui opèrent dans Nos Vies d'Humains. Tout est fictif, sauf les lieux physiques et descriptions géographiques. ![]() Pour le commander : https://www.amazon.fr/dp/B0BRQ4NCZH Merci pour Votre lecture et Votre retour, toujours précieux quel qu'il soit.
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![]() Sentir la solitude nous envelopper nous effraie parfois. S'abandonner dans un espace vierge de lien, sans rien pour s'y accrocher peut paraître vertigineux. Cet espace existe : c'est une salle de réunion appelée "Solitude" où l'on se rencontre. Une réunion avec Soi-même, avec Amour et compassion, sans enjeu, sans pression, sans jugement. Une autre solution est de fuir vers une personne qui se nourrit de notre peur... La solitude est un terreau puissant. La solitude agit comme une terre fertile, riche, profonde. S'y joue des mécanismes de transformation. Nous transformons d'abord notre propre matière organique et vibratoire, avant de produire des changements sur et vers notre environnement. Sans terreau, pas de fruit. La solitude nous permet de s'extraire des rôles que nous endossons comme des costumes de théâtre : Ami, Cousin, Papa, Maman, Fille, Fils, Employé(e), etc et blablabla... Il est illusoire de considérer que l'Autre nous change, et réciproquement il est vain de vouloir changer l'Autre. L'Autre nous offre la chance de modifier notre Conscience. Et celle-ci opèrera le changement en Nous, puis autours de Nous. Enfin, nous n'irons plus chercher chez l'Autre ce qu'il nous manque. La solitude permet cette fondation, parfois re-fondation de notre structure. Comment pourrions-nous être pleinement avec l'Autre sans cette architecture interne dimensionnée à notre essence ? La solitude permet de modeler notre propre espace, de nourrir le terreau de notre Etre. Et par ici, cela donne quoi ? ... - Je me sens terriblement seul(e). Je repense à mon ex. Elle/Il me manque en fait. - Nous ne sommes jamais seuls. - Oui d'accord merci beaucoup M. le Prêtre. Mais les trucs spirituels ne vont pas me faire rencontrer la femme/l'homme que je mérite - Le terreau n'attend pas l'Autre, il se constitue, opère et produit. De la même manière, nous renforçons notre Etre et produisons de nouvelles vibrations. - Tu me parles de terreau et moi je suis une Femme/Homme qui mérite le bonheur - Le mérite est une illusion. Concentre toi sur ta vibration, connectes toi à chacune de tes cellules, nourrit les par l'Amour que tu as pour Toi. Tu rayonneras et recevras, rencontreras, expérimenteras ce que tu vibres. Tu souhaites un(e) Femme/Homme de Lumière ? - Oui c'est cela, j'ai de la crème solaire en plus. - Alors il t'appartient de porter cette Lumière, tout simplement. Elle/Il la verra et s'en approchera inéluctablement - Comment faire alors si cela est si simple ? - Tu peux vivre pleinement ta solitude, aller chercher tes zones d'ombre, enfouies, blessées et y placer ta conscience. Les laisser vivre, s'exprimer, te bousculer. Une fois accueillies et reconnues, la Vie t'apportera des moments propices pour les dépasser. Et tu rencontreras cet(te) Femme/Homme de Lumière que tu n'attendras même plus. Lars, c'est un projet initié il y a 1 an avec Julien, un voisin chanteur guitariste. Cédric, puis Jean-Marie nous ont rejoint, respectivement à la basse et à la guitare. Le projet est simple :
- reprendre des chansons de rock énervé populaire des années 80 / 90 / 00 - jouer en concerts - se faire plaisir Nous avons réalisé à ce jour 3 concerts; et nous avons 4 autres dates de prévues. En 2023, nous serons encore plus présents sur scène. Pour nous retrouver : Facebook : Les groupies de Lars Insta : @Lars_band ![]() Expérimenter, ressentir, apprendre, enrichir, se nourrir, s'aligner. Ma communication avec les végétaux et les minéraux se développe; leur compréhension aussi. Alors quoi de mieux que d'enfiler le costume d'un ouvrier jardinier paysagiste ? Pendant cinq semaines, j'ai joué un nouveau rôle dans cette vie terrestre : stagiaire jardinier en saison haute pour des clients particuliers "haut de gamme". Je dresse ici quelques notes et ressentis sur mon bilan, surprenant et enrichissant. Ouvrier vs Patron L'entreprise dans laquelle mon stage s'est déroulé opère selon une organisation 100% verticale : un patron fondateur "propriétaire" dirigeant des ouvriers exécutants. Et les visions, ressentis des uns et des autres semblent irréconciliables. Et pourtant, nous ne sommes qu'Un. J'y ai vu des compétences, des appétences, des idées avortées, par simple fermeture hiérarchique. Les organisations transversales, basées sur la confiance, le respect, le partage au sein des équipes nécessitent, pour certaines entreprises, des changements culturels très profonds. La roue karmique s'applique également aux patrons et ouvriers. Ego En tant qu'ouvrier stagiaire, j'ai eu droit à exécuter des tâches de "bagnards" (expression réelle d'un collègue). Exécuter des directives sur des chantiers de "bagnards", c'est surtout une opportunité de se débarrasser un peu plus de son Ego. Nous ne valons pas plus (pas moins) qu'un brun d'herbe, qu'une feuille verte d'un marronnier, ou que son collègue de chantier. Nous sommes uniques et utiles au reste du système. La compassion, le service à Autrui, l'expérience, la curiosité, l'écoute, voilà les quelques véritables sources d'émerveillement à nourrir chaque jour. La montée en vibrations s'accompagne logiquement d'une montée de l'Ego. J'ai, par cette activité exigeante, compris que j'étais surtout venu pour affaiblir mon Ego. Pardon Pardon à toutes les Vies que j'ai hottées en tondant les gazons, en taillant les massifs, ou en débroussaillant. Pardon à tous les écosystèmes non préparés à la venue (intrusion ?) soudaine d'une équipe humaine de jardiniers. Merci
Gratitude aux membres de l'équipe. J'ai eu la chance de partager leur quotidien, expérience, leur passion pour certains. Merci à eux pour les méthodes, les connaissances, et les formations dispensées. Gratitude aux gardiens "invisibles" des lieux que j'ai visités pour l'entretien, à toutes les familles d'espèces végétales avec qui j'ai pu communiquer. Gratitude aux énergies subtiles rencontrées avec qui j'ai eu la chance de communiquer. Gratitude aux clients dits "propriétaires" nous ayant proposé et offert un café, un biscuit, un sourire, et même un billet. Physique Oui l'activité d'un paysagiste est exigeante physiquement. Le corps est sans cesse en tension, dans des postures inconfortables, et subissant des écarts thermiques parfois importants. Les nouvelles chansons prévues ne sortiront finalement pas.
Il y a des blessures émotionnelles que l'humain ne sait gérer. A la confrontation, le débat, l'ouverture, l'acceptation de la différence, certains humains préfèrent l'abandon. La peur viscérale de se voir rejetter, et de se voir substituer son pouvoir de décision. La formation Perth a implosé depuis son coeur, dans une froideur glaciale. Le karma n'épargne rien, et la violence opérée cache une misère qui renaîtra de ses cendres. Le discernement, heureusement, nous aide à cerner ces inéluctables réparations. Belles vies à toi, musicien. ![]() Je reconnais deux styles de batteurs jouant en groupe, et par extension, de musiciens. Il y a ceux qui s'adaptent au jeu commun, et ceux qui impriment leur style, leur touche, leur personnalité. Ces derniers déposent leur âme dans la créativité, à mon sens la plus belle réalisation d'une vie d'humain. Et on les reconnaît à l'émotion qu'ils expriment et partagent. Cette émotion nous parcoure, vibre dans chacune de nos cellules et nous transporte. Voilà un de mes rêves dans cette gaie vie terrestre : devenir un de ces batteurs. Le chemin sera long. Peu importe, c'est justement ce chemin qui m'enrichit. Les petits pas de progression technique d'abord, avant de pouvoir exprimer une sensibilité à travers un rythme mélodique. Seule contrainte majeure : la discipline de la pratique régulière. Après de très longues années d'abstinence, je considère désormais la montagne de travail à accomplir pour s'approcher de ce rêve. Des sommets qui semblent vertigineux et pourtant, qui procure une joie certaine. Sur Youtube, il existe une multitude de batteurs talentueux techniquement, intellectuellement et surtout d'un point de vue créatif. Ils appartiennent à la première catégorie évoquée. Les autres, on les reconnaît immédiatement à l'écoute. Ils n'ont pas besoin de chaîne Youtube. Ils expriment leur énergie sur des fûts, laissent leur trace sur Terre et travaillent à l'éternel. Ils partagent leur âme à travers leurs propres fréquences. Merci à eux pour tant d'inspiration. Se sentir vivant chaque matin lorsque le soleil se lève sur les collines espagnoles. L'air encore frais précède les grosses chaleurs andalouses de mai. Les villages se réveillent, les oliviers m'accompagnent. Je ne fais que passer sur leurs routes, ici et ailleurs. Chaque matin, la même playlist électro pour chauffer les muscles, éveiller les sens et accueillir les émotions. Chaque matin, la même sensation de liberté, d'émerveillement et de gratitude. Chaque matin, le vent se lève. D'abord un ennemi, il devient un camarade, puis un collègue avec qui j'échange. Rompre l'encerclement des contraintes sanitaires arbitraires et les inquiétudes des médecins m'était devenu "essentiel". Il m'a fallut trouver un point de départ (Madrid et sa banlieue urbanisée incompréhensible) et un point d'arrivée (Cordoue). Les kilomètres vers le sud offrent un ticket d'entrée vers le paradis. Il m'a fallut trouver un moyen pour les relier; le vélo s'imposa. Un bon compromis entre la rapidité de la moto et la lenteur de la marche. Les journées commencent comme elles se terminent, avec une carte dans les mains. Le reste se déroule dans l'intimité de l'être face à des kilomètres de surprises, dans l'admiration des espaces, de la géographie des lieux, des rencontres furtives dans les villages désertés. Les parcelles agricoles révèlent leur conscience, les arbres bruissent, les oiseaux survolent les champs à l'affut, les serpents prennent des risques mortels sur les routes, et les cafetiers servent des "cafe con leche" à longueur de journée sur des terrasses familiales. Le vélo permet de remarquer toute cette vie, si belle dans sa trivialité. Il offre l'unité avec la route, ce lien infini que les hommes bâtissent avec entêtement. Dans ces petits cols andalous, creusés dans cette terre ocre éblouissante, le vélo permet de découvrir chacune de ses imperfections, de les épouser et de saluer chaque coquelicot. Le vent me pousse à me retrancher dans des cafés improbables. La chaleur s'abat comme un piège en fin de matinée. La sécheresse guette dans les parcs nationaux. Les voitures sont si peu nombreuses qu'il me semble parfois parcourir un paradis. La crainte d'une crevaison replace l'humilité d'un bonhomme seul sans le moindre espace d'ombre à des kilomètres. ![]() Se sentir vivant donc, cheminer selon les envies du moment, sans autorité. Choisir une terrasse pour déguster un café, tel arbre pour pisser ou tel restaurant pour manger 2 glaces à la suite afin de refroidir la tronche. Il n'y ici aucun médecin ou politique pour avancer des inepties. Seul le soleil, légitime, cadre mes journées. La 4G me permet de réserver un lit pour le soir. L'arrivée à Cordoue (Cordoba pour les initiés) s'opère dans les bouchons urbains. c'est le signal du retours des contraintes de la vie quotidienne. Pourtant, cette ville illumine par sa vivacité, sa générosité et son art de vivre. Elle m'accueille immédiatement et je m'y sens chez moi. Des terrasses et des restaurants ouverts. A la gare de trains, la bêtise normative me rattrape : un "sac à vélo" est obligatoire pour voyager vers Madrid. Est-ce si difficile de dessiner des trains avec des racks à vélo ? Il est encore plus facile et économique de louer une voiture. Merci à toute cette beauté parcourue, ces odeurs et ces couleurs que ces lignes ne peuvent partager fidèlement. Un son unique ! J'ai rejoint le groupe Perth en 2020. Venez nous découvrir le 19 juin 2021 à Cusy (Haute-Savoie).
![]() Ils se permettent de juger l'essentiel. Le verbe est mal choisi, maladroit, irrespectueux, parfois douloureux pour les "non-essentiels". Quelle impertinence de catégoriser ainsi des activités. Souvent, il s'agit d'activités qui prolongent les personnes, leurs parcours, leurs rêves, et leurs réussites. Qui sont-ils, ceux qui signent les petits arrêtés, les petits textes qui retirent l'outil de travail de nos commerçants et artistes ? Que connaissent-ils des vies qu'ils osent suspendre, à cause des quelques rapports écrits par des rapporteurs professionnels ? Ils éteignent l'éclairage des boutiques animées par la réalisation, le devoir, la passion. Ces mêmes boutiques paient leurs impôts de production et financent les salaires des fonctionnaires en orbite qu'ils élisent. Le sommet de l'absurdité. Qui sont-ils alors ? Des administrateurs salariés public, répandus comme des pylones électriques, tenus les uns aux autres par des liens d'intérêt. Combien sont-ils, planqués dans leur petit costume, à l'abris d'un salaire payé par ces commerçants, à juger l'essentiel ? Et si c'était eux, la tranche non essentielle de notre économie ? De quel droit s'autorisent-ils à opérer cette dichotomie existentielle ? Comment peuvent-ils simplement évoquer l'essentiel, alors que leur quotidien s'en est détourné à l'aide de chauffeurs, cuisiniers, et autres services privés. Et si nous, citoyens, fermions arbitrairement quelques mandats de politiciens non essentiels ? Nous sommes essentiels par nos individualismes. ![]() 2021 s'ouvre, comme une nouvelle page, vers un horizon intérieur lumineux. Des perspectives en découvertes, dont l'introspection, s'abordent avec une joie particulière. Cette injonction sanitaire rappelle la nécessité de se rapprocher de nos aspirations les plus profondes. En revanche, les tensions semblent de plus en plus fortes et fréquentes. Le risque de vivre, de tomber malade, de réduire notre espérance de vie qu'une société souhaiterait pousser à l'infini, se dissimule derrière des absurdités. Les fermetures de lieux de vie, restaurants, cafés, espaces de culture et j'en passe. Nous tolérons le sacrifice des vivants au service des personnes "à risque". Quel effroyable aveu de faiblesse. Apprendre à vivre avec un risque nous rendrait plus forts collectivement avec, certes, des pertes. Au contraire, "ils" décident pour nous des confinements qui nous affaiblissent; la peur prime sur le vivant. La tempête décime, dans une forêt, les branches mortes mais renforce la résistance des autres. Cette idée semble inconcevable dans notre société de médecins issus d'une scolarité exemplaire. La planète Terre est-elle trop peu peuplée pour redouter ainsi la mort physique ? Car les menaces deviendront plus nombreuses : climat, confit, pollution, et autres signes noirs (black swan) que les marchés financiers redoutent. S'adapter, vivre avec, et oui, accepter les pertes. Que 2021 soit l'année des peintres, des musiciens, des comédiens, des danseurs. Oublions les médecins télévisés et la manipulation des politiques. |
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